Syndrome de l’imposteur : et si le vrai imposteur, c’était lui ?
- Cathi B.
- 3 avr.
- 2 min de lecture
Tu connais ce moment où tu t’apprêtes à partager une idée, un projet, un post……et une petite voix murmure : “Tu vas te faire griller. Ils vont finir par se rendre compte que t’es pas si compétent·e.”
Bravo, tu viens d’être approché·e par le Syndrome de l’Imposteur, ce personnage non sollicité qui adore s’inviter sans rendez-vous dans ta tête.

Le syndrome de l’imposteur ne touche pas ceux qui ne sont pas compétents.
Il touche ceux qui pensent qu’ils doivent l’être parfaitement, tout le temps.
Le syndrome de l’imposteur, ce n’est pas un bug. C’est un système de pensée bien huilé qui tourne à fond chez les perfectionnistes, les autodidactes, les hypersensibles, les ambitieux discrets... Bref : les gens qui se posent des questions.
Il s’active surtout quand :
Tu sors de ta zone de confort (bonjour nouveau poste, lancement de projet, prise de parole…)
Tu réussis quelque chose (eh oui, même là !)
Tu te compares à d’autres (version Instagram ou collègues plus bruyants)
Et il t’envoie des messages du style :
“Je n’ai pas de légitimité.”
“Je n’en sais pas assez.”
“Je bluffe, en fait.”
Mais tu sais quoi ?
Ce syndrome-là n’a pas de diplôme.
Il n’a jamais rien créé.
Il ne prend aucun risque.
Il ne fait que commenter depuis les gradins pendant que TOI, tu joues sur le terrain.
Alors comment on le fait taire, ce syndrome ?
Pas en essayant d’avoir plus confiance. Pas en récitant des mantras dans le vide. Mais en passant à l’action, même avec le doute à tes côtés.
Parce que l’action a un super pouvoir : elle génère des preuves concrètes. Tu te lances, tu fais, tu t’exposes un peu…Et tu vois que les retours sont positifs, que tu avances, que tu t’en sors.
Petit à petit, ton cerveau arrête de te saboter. Pourquoi ? Parce que les faits parlent plus fort que la petite voix qui juge.
C’est comme ça qu’on reprend le pouvoir. Pas en attendant d’être “prêt·e”. Mais en acceptant d’y aller avec le trac… et avec confiance en ce que tu es capable de construire.
Tu veux t’y mettre mais tu ne sais pas par où commencer ?
C’est exactement ce qu’on fait ensemble en coaching :
clarifier, simplifier, oser… et constater.

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