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Comment apprendre à dire non sans culpabiliser ?

  • Photo du rédacteur: Cathi B.
    Cathi B.
  • 15 sept.
  • 3 min de lecture

Il y a des mots difficiles à prononcer. "Anticonstitutionnellement", par exemple. Mais il en existe un autre, beaucoup plus court, qui semble parfois encore plus compliqué : non.


La scène familière


Vous rêvez d’une soirée tranquille, canapé + plaid + série. Et là, ding : un message d’une amie enthousiaste – « On se fait un resto ce soir ? ».Votre cœur crie NON. Mais vos lèvres répondent :— « Oui, bien sûr… »

Résultat : vous voilà à sourire poliment à un plat moyen, tout en regrettant vos pâtes carbo et votre tranquillité.

Pourquoi est-ce si difficile ?


Pourquoi on n’arrive pas à dire non ?


Derrière le "oui automatique", il y a souvent :

  • La peur de décevoir (« Si je dis non, elle va m’en vouloir »).

  • La peur du conflit (« Je préfère éviter la dispute »).

  • La peur de ne pas être aimé·e (« Si je refuse, je ne compte plus »).

  • La peur de rater quelque chose (« Et si c’était LA soirée à ne pas manquer ? »).

Ces peurs viennent de loin. Dans notre cerveau, dire non, c’est comme risquer l’exclusion du groupe. Alors on dit oui, même si c’est au détriment de soi.


Et pourtant, nous naissons champions du “non”


C’est presque ironique : entre 2 et 4 ans, les enfants disent non à tout.Non pour manger, non pour dormir, non pour mettre ce pull moche à rayures.Ce non est un cri d’autonomie : « J’existe, je décide, je ne suis pas toi. »

Puis, au fil des années, nous apprenons que ce petit mot dérange.À force d’entendre « Arrête de dire non », nous finissons par l’associer à quelque chose de négatif.Alors, pour être aimé, validé, accepté, nous troquons ce non instinctif contre des oui automatiques.

Adulte, il nous reste à réapprendre ce que l’enfant savait déjà : poser ses limites sans perdre le lien.


Le prix d’un “oui” forcé


Un petit oui par-ci, un petit oui par-là… et au bout d’un moment :

  • La fatigue s’accumule.

  • La frustration monte (« Pourquoi j’ai encore accepté ? »).

  • La clarté intérieure s’éteint : on ne sait plus ce qu’on veut vraiment.

Bref, dire oui tout le temps, c’est dire non à soi-même.


Comment apprendre à dire non (sans devenir un monstre)


Bonne nouvelle : ça s’apprend.


  1. Ralentir : offrez-vous le droit de dire « Je te redis » au lieu de répondre tout de suite.

  2. Séparer la demande de la personne : on dit non à une proposition, pas à une amitié.

  3. Proposer une alternative : « Pas ce soir, mais la semaine prochaine avec plaisir. »

  4. Pratiquer l’assertivité : cette posture douce mais ferme qui permet d’exprimer ses besoins clairement, sans agressivité.


Dire non, c’est dire oui à soi


Apprendre à dire non, ce n’est pas être égoïste. C’est se respecter, retrouver son énergie et donner de la valeur à ses vrais oui.

C’est un apprentissage que j’accompagne souvent en coaching. Et la transformation est profonde : derrière un “non” posé calmement, il y a une liberté immense.

👉 Et vous, quand déciderez-vous d’apprendre à dire non ?

🎁 Je vous propose une séance découverte gratuite de 30 minutes pour en parler ensemble.


Stop aux oui forcés : apprenez à dire non sans culpabiliser.
Stop aux oui forcés : apprenez à dire non sans culpabiliser.

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